L’expérience d’écriture est fragile. La personne, doit se retirer du monde extérieur, éviter ou s’abstraire de tout bruit autour d’elle. Une certaine solitude est essentielle. Ainsi, en se recueillant, celui qui écrit protège le sanctuaire de son travail.
On assume cette solitude, on en tire une certaine force et une énergie nécessaire. Le silence flotte autour et descend au centre de nous.
Le travail d’écriture est un travail de solitaire. Même si la personne ne se cache pas d’écrire, elle peut avoir des réticences à montrer ce qu’elle crée à un public qui lui serait étranger. Car, elle doit accepter que son texte sorte de sa dormance, qu’il rejoigne le monde des hommes.
Si l’isolement préserve le bon déroulement du processus, il stimule les énergies mises en jeu. La personne, en face d’elle-même, est fragile et la créativité nécessite une bonne dose de confiance en soi- même. Confiance, volonté, désir sont indispensables sinon le processus peut être inhibé et l’écriture arrêtée. Rien n’est jamais terminé, ou acquis d’avance. Seulement, l’écriture semble le moyen approprié de toujours continuer.
Le processus créatif, ici, n’induit pas les mêmes risques que dans une autre forme de créativité. Car la séance d’écriture est bien une situation particulière.
Quel que soit l’écrit : un blog, un journal, un texte, un roman ou tout autre .. il représente pour la personne un ancrage essentiel.
La plume qui crisse sur le papier, les doigts qui courent sur les touches d’un clavier, permettent d’échapper peut-être au désespoir, de s’affranchir du temps qui passe.
Et, comme toute activité humaine, l’écriture témoigne du chant de la vie.
Je suis assez d’accord pour dire que l’écriture peut devenir un acte absolu. Mais pour celui qui a choisi de publier, le fait d’être lu compte aussi énormément.
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Merci Claude, l’écriture n’est pas à mon sens un acte absolu mais un ancrage . Elle révèle un texte et celui qui écrit. Et comme vous le précisez, pour certaines personnes le fait d’être lu participe à cette démarche essentielle.
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J’ai le souvenir des lettres de mon enfance qui commençaient par: « je t’écris ces quelques lignes pour te faire savoir de mes nouvelles ». Écrire c’est avant tout communiquer. Avec le passé, le présent et l’inconnu. Charef
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Écrire est un don béni du ciel celle (ou celui) qui en est parait doit savoir que il aura toujours quelque part un sujet à développer, une histoire à raconter. J’aime écrire.
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Merci Charef, marieliane;
L’écriture rejoint le chemin de vie de chacun,
A chacun son histoire, à chacun son écriture
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A reblogué ceci sur La tentation d'écrire.
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Très très beau texte concernant ce duo, l’écrivain et ses mots.
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Merci Didier Celiset
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Un très beau billet et qui fait écho. La solitude comme temps de face à soi et ses mots. Avant de replonger dans ce monde inspirant. Joyeuses Pâques chère Valérie 🙂
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Merci Elisa pour ta lecture,
Joyeuses fêtes de Pâques
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