Nous étions jeunes chantant sans relâche sur les collines
Notre horizon se fondait dans un ciel aveuglant de lumière
Nos danses, la nuit, caressaient la voûte des étoiles
Nos fenêtres s’ouvraient sur des horizons infinis
Nos rêves s’échappaient sur des routes sans fin
Nos chevaux portaient aux encolures des mouchoirs de vent
Nos amours étaient des cicatrices sur un monde hostile
Nos enfants étaient plus précieux que nos vies
Notre terre d’asile ressemblait à notre exil
Nous restions des vagabonds mais des hommes libres
Van Gogh – les roulottes, campement de bohémiens